Risques d’ingestion des piles bouton par les jeunes enfants. Que faire en cas d’accident ?

A l'approche des fêtes, le risque d'intoxication de jeunes enfants par ingestion de piles bouton augmente puisque, comme chaque année, des millions de jouets et d'appareils électroniques vont entrer dans les foyers.

C'est pourquoi, un communiqué communde la DGS, la DGCCRF, l'Anses et les centres antipoison est sortie le 13/12/2017 et qui souligne l'urgence immédiate de l'ingestion des piles bouton par les enfants.

Chaque année en France, plus de 1200 visites aux urgences sont liées à l'ingestion de piles bouton. Ces accidents touchent majoritairement les 0-5 ans. Entre juin 2016 et le 13/12/2017, la date de sortie du communiqué, les centres antipoison ont recensé 341 cas d'ingestion ou inhalation de piles bouton.

Récemment, deux enfants de 6 et 10 ans ont avalé des piles bouton qui sont sorties de leurs compartiments lorsque ces petits mettaient un hand spinner lumineux dans leurs bouches.

Même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires, l’ingestion de ces piles représente un danger très grave pour les enfants. En effet, elles libèrent des substances toxiques dans l'œsophage qui peuvent entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles.

Afin d’éviter tout risque, il est recommander de respecter les consignes suivantes:

-ne jamais laisser des piles bouton à la portée d’un enfant;

-vérifier que le compartiment à piles soit bien sécurisé et ne puisse pas être ouvert, et, dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet les contenant à disposition d’un enfant;

-privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (présence d’une vis ou nécessité d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour l’ouvrir);

-Les parents sont appelés à vérifier que les piles des hand spinners lumineux manipulés par leurs enfants ne sont pas aisément accessibles.

-en cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton, contacter le 15 ou un centre antipoison en indiquant explicitement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton.