"Bois ton lait !" Voici une phrase à laquelle très peu de personnes ont échappé durant leur enfance. Les parents, convaincus de l'importance du lait pour la croissance de leurs enfants, les obligent bien souvent à boire un verre de lait au petit-déjeuner voire même un deuxième verre de lait avant d'aller se coucher. C'est que dans la croyance générale, le lait est l'aliment qui contient le plus de calcium, un oligo-élément essentiel au bon développement du corps,
à la croissance osseuse et à la prévention des maladies des os tels que l'ostéoporose. S'il est vrai que les produits laitiers en renferment, d'autres fruits et légumes en contiennent aussi et parfois même en plus grande quantité comme c'est le cas pour le choux chinois. L'eau est également une excellente source de calcium.
La santé en péril
Un peu partout dans le monde, des voix s'élèvent depuis quelques temps pour dénoncer les "méfaits" du lait sur la santé publique. Livres, recherches, études, conférences de presse, manifestations… Des campagnes qui appellent toutes au boycott aux produits laitiers industriels qui seraient en fait très dangereux pour l'organisme des grands et des petits. Mais que reproche-t-on au juste au lait de vache? Eh bien, sa composition ! Il y a quelques années, une hormone de croissance a été mise au point par une firme américaine pour augmenter la production de lait chez les vaches. Malgré leur méfiance, les éleveurs se sont vus littéralement imposer cette substance. De 14 litres quotidiens, la production journalière d'une vache est passée à 40 voire 50 litres. Mais les bêtes étaient devenues plus sensibles aux microbes et cumulaient les infections et les mammites. De très fortes doses d'antibiotiques leur ont donc été administrées et de très nombreux cas de leucémies ont été détectés. Il faut savoir qu'aux Etats Unis, prés de 23 000 tonnes d’antibiotiques sont fabriquées annuellement et environ la moitié est destinées au bétail.Il a aussi fallu modifier génétiquement les vaches pour que leurs pattes deviennent plus longues et que leurs pis toujours gorgés de lait ne touchent plus constamment le sol. Pire encore, pour les nourrir convenablement, l'herbe ne suffisait plus. Il a donc fallu ajouter de la farine à leur alimentation, ce qui n'est pas du tout indiqué. Résultat: des vaches qui vivaient d'habitude 25 à 30 ans mourraient à leur septième ou huitième année et un lait de vache irrémédiablement contaminé par toutes ces substances douteuses.
Intoxication à la colle, diabète et autres maux
Autre composant nocif du lait de vache, la caséine. Il s'agit de protéines constituant la majeure partie des composants azotés du lait. Mais la caséine est aussi une colle tellement forte qu'elle sert entre autre à coller les meubles, les étiquettes sur les bouteilles en verre et les papiers peints sur les murs. Rien que ça ! La caséine étant un corps étranger à l'organisme, le corps va la neutraliser en produisant des anticorps. Cela fera sécréter de fortes dose d'histamine et provoquera la production de mucus, favorisant ainsi les inflammations O.R.L mais aussi articulaires et rhumatismales.
Le lait de vache contient également des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques dont la digestion est très difficile pour l'organisme mais aussi de grandes quantités de graisse qui perturbent l'équilibre glycémique. De très sérieuses études ont démontré que chez les sujets diabétiques, boire du lait menait à la production d'anticorps pour lutter contre le dysfonctionnement des îlots de Langerhans (centre de fabrication de l'insuline, situés dans le pancréas) provoqué par l'absorption de protéines du lait.
Robert Cohen, l'infatigable "homme anti-lait"
Parmi les personnes les plus engagées dans la lutte contre le lait de vache, citons le biologiste et chercheur de renom, Robert Cohen, devenu célèbre pour sa phrase : "Le lait, c'est surtout de la colle, des hormones et du pus." Depuis toujours, il mène un infatigable combat contre le lobby industriel qui incite, par tous les moyens, les consommateurs à boire du lait et à manger différents produits laitiers. Il faut savoir que l'industrie du lait est l'un des plus puissants secteurs économiques de la planète. A lui seul, ce lobby agroalimentaire draine des milliards d'euros et de dollars par an dans le monde et investit des fortunes dans les publicités afin de passer un message unique: boire du lait est bon pour la santé. Pour éclaircir les choses et rétablir certaines vérités, Robert Cohen a publié un livre intitulé "MILK, The deadly poison" (traduisez « Le lait, poison mortel »). Dans la dédicace de son recueil richement documenté, il lance un appel à «toutes les personnes dans le monde qui souffrent de divers troubles de santé sans être conscients de l’origine alimentaire de leurs maux. Puissent-elles découvrir que la fontaine de jeunesse, pour elles, leurs enfants et les générations futures, pourrait bien venir du simple fait d’éliminer le lait de leur vie ! » Dans son livre, Robert Cohen explique le juteux business derrière l'industrie du lait et dévoile que certaines autorités sanitaires et politiques ont été soudoyés par certains géants agroalimentaire pour introduire certains composants sans évaluer à juste titre leur toxicité tels que l'hormone de croissance. Ces substances se sont révélées être très dangereuses et leur effet a été catastrophique sur la santé des vaches et des humains. Pourtant, malgré la gravité de ces informations, le lait industriel renferme encore jusqu'au ce jour ces fameuses molécules. De quoi se poser mille et une questions, surtout si l'on sait aussi que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a toujours recommandé la consommation d'un produit laitier au maximum par jour. Alors, bon ou pas bon le lait? La question reste posée et pas sur que l'on puisse un jour avoir une vraie réponse neutre quant à son innocuité ou pas.