Nous savons tous que l'autocritique n'est pas une très bonne habitude, pourtant, la plupart d'entre nous se sont déjà critiqués au sujet de quelque chose.
Dans une étude récente publiée dans la revue « Clinical Psychological Science », des chercheurs de l'université de Stanford et de l'Université de Californie du Sud ont examiné la relation entre le «traitement autoréférentiel négativement biaisé, les événements négatifs de la vie, les symptômes dépressifs de base et les médicaments psychotropes» et la dépression récurrente.
1 - Les chercheurs «ont induit un état d'humeur négatif» en demandant aux femmes de regarder des clips aléatoires de films, de visualiser les personnages dans la situation défavorable et de classer leur humeur sur une échelle de 5 points.
2 - À l'aide d'un programme informatique, les chercheurs ont enregistré les attitudes autoréférentielles, puis ont soumis les participantes à des moyens d'affirmation répétés et différents.
3 – L’administration d'un inventaire de 21 éléments, auto-signalé, de tout symptôme dépressif.
4 – L’achèvement des évaluations psychologiques une fois tous les 18 mois, sur une période de 3 ans.
Résultat :
« ... plus de traitement autoréférentiel négatif à la ligne de base (des mesures) a augmenté de façon significative la probabilité que les personnes autrefois déprimées subiront un MDE récurrent (épisode dépressif majeur) au cours des 3 prochaines années ».
Ces scientifiques ont donc trouvé un lien direct entre l'auto-image négative continue et la dépression récurrente.
En outre, ces observations étaient cohérentes entre les variables, notamment: l'âge, l'origine ethnique, le revenu, l'éducation et l'état matrimonial.